Les races de chats
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Pour en savoir plus sur les races de chats découvrez tout d’abord l’histoire du chat:
Le premier félin vivait, il y a plus de 30 millions d’années avant notre ère en Eurasie. Selon des découvertes d’ossements sur le site chypriote de Shillourokambos en 2001, le chat aurait été domestiqué depuis près de 7000 ans avant J-C. Aujourd’hui, on compte plus de chats que de chiens dans les foyers français, c’est-à-dire plus de 9 millions de petits félins.Le chat a longtemps été sacralisé : les Egyptiens l’ont divinisé sous les traits de la déesse protectrice Bastet, et le meurtre d’un chat était puni de mort. Il a été adoré à Rome comme au Japon, et n’a cessé de passionner l’imaginaire populaire.Souvent utilisé pour ses talents de chasseur afin de protéger les récoltes des petits rongeurs, il a cependant souffert de nombreuses superstitions, surtout au Moyen-Age : le chat noir était associé aux sorcières et persécuté. Son extermination aggrava les épidémies de peste noire qui ravagea l’Occident.C’est au XVIIIe siècle, dans les salons anglais, qu’il devient un véritable animal de compagnie, incarnant grâce et indépendance. A la cour de France, Louis XV se passionna pour cet animal élégant, son enthousiasme étant sans doute lié à l’introduction progressive des races de chats persans en Europe. La beauté du « prince des chats » attirait la noblesse de Versailles.
Ami fidèle des écrivains, comme Colette, héros de cinéma, de « L’espion aux pattes de velours », produit par Walt Disney en 1965, à la femme-chat Catwoman, en 2004, de nombreuses races de chats célèbres, réelles ou fictives, incarnent cette personnalité intelligente, froide et mystérieuse, souvent avec humour : Garfield de Jim Davis, ou encore Félix le chat, taquin et joueur.
Maintenant, le chat vit avec nous, dans les familles, il dort sur les lits. Il est soigné, chouchouté, ses repas sont équilibrés. Il partage notre confort, on s’inquiète quand il disparaît trop longtemps, on est dévasté quand il meurt. Il n’y a pas de doute.
« En s’associant avec un chat, on ne fait que prendre le risque d’être plus riche ». (Colette)
Sources : Wikipédia Fiches Atlas, 1999
Le bleu russe:
Il pourrait être originaire du port russe d’Arkhangelsk et avoir été introduit en Angleterre dans les années 1860 par des marins, d’où son surnom de « Bleu d’Arkhangelsk », et le nom de Bleu russe qui lui est donné aujourd’hui. Il pourrait aussi venir du bassin méditerranéen et avoir une origine commune avec le chartreux, ce qui lui a valu d’être parfois surnommé « chat maltais » ou « chat espagnol bleu ». En France, le bleu russe fit sa première apparition en 1925 sous le nom de « Chat de Malte ».
Le chat norvégien:
Le Norvégien est un chat à poil mi- long et de gabarit important. Les mâles pèsent en général de 6 à 7 kg, les femelles font en moyenne 4 à 5 kg. Les premiers Norvégiens arrivèrent en France en 1982 pour le plus grand bonheur des amoureux de ces chats originaires des pays Scandinaves. Les Norvégiens présentent de nombreuses couleurs: noir, brun, roux, écaille ou blanc.
Le tonkinois:
Issu initialement de mariages entre le Siamois et le Burmese, le Tonkinois a longtemps été considéré uniquement comme un hybride (« croisement entre 2 races ») chez lequel seules les couleurs « mink » étaient dignes d’intérêt. Ultérieurement, il a été reconnu comme une race à part entière, avec un standard bien précis et 3 types de couleurs possibles : colourpoint (comme le Siamois), sépia (comme le Burmese) et mink. Le Tonkinois existe en version poil mi long, parfois appelé Tibétain
L’ocicat:
L’ocicat est une race de chat américaine dont la couleur fauve tachetée rappelle celle de l’ocelot, félin originaire d’Amérique tropicale, d’où le nom d’ocicat que l’on pourrait traduire « chat ocelot ». L’ocicat a été crée en 1964aux Etats-Unis par Mme Virginia Daly. En croisant un métis abyssin-siamois avec un siamois chocolat, elle obtint un chat à la robe très originale rappelant celle d’un ocelot. Surprise et intéressée, elle décida de fixer la race et de l’appeler « Ocicat », de la contraction entre « ocelot » et « cat ».
Le Devon Rex:
Il est issu du mariage d’une chatte tricolore avec un chat recueilli par Miss Beryl Cox, une Anglaise vivant dans le Devon.
Le Sphinx:
Les chats nus existent depuis très longtemps. Déjà, la culture précolombienne faisait référence à des chats sans poils. Au début du XXème siècle on en trouvait au Mexique sous l’appellation Chats nus du Mexique. C’est en 1966 en Ontario au Canada qu’une chatte de gouttière prénommée Elisabeth donna naissance à un chaton nu Prune. Ce chaton a été accouplé à sa mère. Les générations suivantes ont ensuite été croisées avec des Devon Rex pour donner du sang neuf et fixer les caractéristiques de la race.
Le Bengal:
Le bengal résulte du croisement entre un chat domestique et le chat léopards du Bengale, petit félin sauvage que l’on trouve en Asie et en particulier dans la province du Bengale.
Le Maine Coon:
Première race féline des États-Unis, le Maine coon est fait partie des races de chats robustes et rustiques, façonné par le dur climat de l’État du Maine, sur la côte est des États-Unis .La légende raconte qu’il est le fruit des amours entre un chat et un raton-laveur… Une hypothèse bien sûr impossible ! Cependant, cette légende a donné son nom à la race (coon en anglais signifiant raton laveur). La race s’est développée à partir de croisements entre des chats de ferme locaux et d’autres chats aux origines mal cernées (on pense même que certains ont pu être importés par les immigrants européens) et qui ont su s’adapter aux conditions de vie et au climat difficiles de la région.
Le Manx:
Le chat manx (kayt Manninagh ou stubbin en mannois), aussi appelé chat de l’île de Man, est originaire, comme son nom l’indique, de l’île britannique de Man. La mutation du gène, cause de l’absence de queue et donc de la rareté de cette race, s’est développée sur l’île à cause de l’isolement des chats. Le folklore anglais attribue ce caractère à la pingrerie des habitants de l’île, qui auraient, lors d’un lointain hiver très rigoureux, coupé la queue de tous les chats pour économiser le bois de chauffage. En effet, la porte de la maison se refermerait ainsi plus vite sur les chats, ce qui éviterait que la chaleur ne s’échappe dehors.
Le Siamois:
L’origine exacte de la race est inconnue, mais on pense qu’elle se trouve dans le Sud-Est de l’Asie : la race pourrait descendre des chats sacrés des temples de Siam (d’où leur nom). La race a été observée pour la première fois hors de son berceau asiatique en 1884, lorsque le consul-général britannique à Bangkok, Owen Gould, rapporta un couple de chats siamois en Angleterre pour sa sœur.
Le chat Persan :
Le chat persan est un chat à longs poils soyeux de couleurs variables, aux yeux orangés, bleus ou verts. Le chat persan se distingue en particulier du chat angora (et des autres races de chats dans leurensemble) par la forme de sa tête plus aplatie, en faisant de tous les chats ceux dont la tête est la plus ronde et la plus aplatie.
Le chat Abyssin :
Le chat de race Abyssin aussi appelé Bunny Cat (chat lapin) fait partie des races de chats à poil court originaire d’asie.
Le Chartreux :
Le Chartreux est une race très ancienne. Les premiers chats bleus ont sans doute été rapportés de Syrie en France par les Croisés au Moyen-Age. En 1559, Joachim du Bellay consacre un ravissant sonnet au petit chat Bellaud « couvert d’un poil argentin ». Le terme « Charteux » n’apparaît qu’au XVIIIe siècle pour désigner la fourrure de chats bleu-gris comparable à celle de la loutre, et très appréciée par les pelletiers car réputée combattre les rhumatismes ! Au début du XXe siècle, quand on commence à s’intéresser au Chartreux comme race à part entière, il a pratiquement disparu.
Le Sacré de Birmanie:
Le Birman, aussi appelé le Chat Sacré de Birmanie est un chat aux origines mystérieuses. Certains disent qu’il provient d’une région du sud-est de l’Asie d’où nous viennent de merveilleuses histoires de chats vivant dans les temples, mais d’autres croient plutôt qu’il doit son existence à des croisements concoctés par des éleveurs français.
Idée reçue : Texte à appliquer pour les races de chats également !
Lorsque vous lirez ou entendrez dire qu’une race de chiens est gentille avec les enfants, que telle autre aime sa famille, ou celle-ci fidèle, sachez que cela n’existe pas ! Aucune race de chiens n’est programmée de cette façon. Cela dépendra de l’individu et de ses expériences vécues, donc de l’environnement, des conditions de développement à l’élevage et de ce que va vivre le chiot dans sa nouvelle famille. De la même manière, le gène de la méchanceté n’existe pas !
Stanley Coren, Professeur en psychologie, chercheur en neuropsychologie et instructeur en obéissance pour les chiens, a réalisé des tests sur plusieurs races canines pour évaluer leur capacité à apprendre de leur environnement pour résoudre des problèmes. Il a évalué les capacités en apprentissage et mémoire (répondre à des actions simples, réagir aux stimuli, se souvenir à court et long terme), en résolution de problèmes et en intelligence globale, c’est-à-dire la somme des deux précédents. S’il est prudent de ne pas considérer ces résultats comme une vérité absolue, ce travail montre néanmoins que toutes les races ne présentent pas les mêmes capacités d’apprentissage et de résolution des problèmes. Ainsi, les races de chiens de berger ou de bouvier prédominent en intelligence globale ainsi qu’en apprentissage et mémoire. En revanche, les terriers et les races primitives apparaissent plus souvent dans les résultats en résolution de problèmes. D’autres études ont montré que les types de chiens sélectionnés pour la garde présentaient une plus forte tendance à la défense de zones à l’intérieur de leur domaine vital et que la probabilité que le chien soit plus affirmé envers son propriétaire ou agressif avec les autres chiens augmentait chez certaines races. Nous ne parlerons pas de territoire mais de domaine vital dans lequel se trouvent des zones définies pour chaque activité (sommeil, isolement, repos, interactions sociales, alimentaire). Pour avancer la notion de territoire, il faut prouver que la zone définie est marquée et défendue en permanence par le chien.
Pour savoir dans quelles proportions l’intelligence des chiens est d’origine génétique, il faudra attendre les résultats de nouvelles études. Mais il est certain que des conditions de développement optimales et des propriétaires investis dès l’arrivée de leur chiot jusqu’à sa maturité développeront tout le potentiel du chien. Tous les chiens ont des capacités d’apprentissage incroyables, encore faut-il ne pas passer à côté dans des périodes essentielles où tout se joue.
Extrait du livre « Accueillir un chien » écrit par Sandrine Nataf-Otsmane paru aux éditions Larousse.